La Belgique, une passerelle vers le marché européen pour les agri-preneurs du Congo
Le Réseau des agri-preneurs pour le développement du Congo intensifie ses efforts pour promouvoir les produits locaux sur le marché européen. Lors de la visite, en ce mois de septembre, du ministre d’Etat belge à Bukavu, le réseau a saisi l’occasion pour plaider en faveur d’un soutien accru de la Belgique afin de faciliter l’accès des produits congolais dans l’espace Schengen.
De gauche à droite : Jean-Jacques Purusi, le gouverneur du Sud-Kivu, et André Flahaut, le ministre d'Etat belge, dans une rencontre avec l'équipe de l'Anadec et les entrepreneurs du Sud-Kivu
Avec ses immenses forêts tropicales, son potentiel agricole et son climat favorable, la RDC a tout pour devenir un leader mondial en économie verte. Aussi pour entraîner des conflits liés à la propriété des terres, surtout si les droits fonciers ne sont pas clairement définis.
Quand Jean-Paul Lokumu, directeur provincial de l’Anadec au Sud-Kivu, prend la parole, ça ne ressemble jamais à un monologue monotone. C’est une envolée pleine de fermeté et de bon sens. Cette fois-ci, c’est le Guichet unique de création d’entreprise (GUCE) qui a reçu une salve.
Au cœur du territoire de Masisi, la ferme de Lushebere se dresse comme un bastion de l’industrie laitière dans l’est de la RDC. Cependant, elle est menacée par les ombres du M23.
Lubumbashi, au sud de la RDC, a vibré hier au rythme de l’arrivée de Hélène Gakuru, DGA du Fonds de garantie de l’entrepreneuriat au Congo (Fogec). Armée de sa détermination légendaire et de son sourire contagieux, la numéro deux du Fogec est venue rencontrer les acteurs de l’écosystème entrepreneurial local, leur tendre une oreille attentive et, surtout, leur offrir des perspectives concrètes pour booster leurs projets.
À Bukavu, ville meurtrie de l’est de la RDC, Da’ Aimée, tenancière d’un petit bar, vend ses dernières bouteilles de bière à des clients captivés par un match de football. Entre économie paralysée, fermeture de la Bralima après pillages et insécurité, et un quotidien marqué par la pénurie, elle incarne la résilience. Une leçon de courage et de patriotisme dans un chaos où même une bière tiède devient un symbole de résistance.
Après des années de calvaire, les habitants de Bukavu peuvent enfin relever la tête, ou du moins, éviter de baisser les yeux pour guetter les nids-de-poule qui peuplent leurs trajets pendant la saison des pluies. Un financement de la Banque mondiale a été mis à la disposition du Fonds social de la RDC pour, dans le cadre du projet STEP (Stabilisation de l'Est pour la paix), transformer cinq kilomètres de routes en terrain d’aisance.
Dans exactement dix jours, le 20 août prochain, le trafic ferroviaire sur la ligne emblématique Kinshasa-Matadi reprendra officiellement. Une réouverture qui marquera un tournant décisif pour mettre fin au calvaire des villageois vivant le long de ce trajet.
A l’occasion du dixième anniversaire du Dialogue académique congolais, la communauté congolaise d’Allemagne s’est réunie à Aix-la-Chapelle pour l’événement Congo Tag-Bomoko. Une célébration à travers laquelle les Congolais ont sensibilisé les Allemands aux défis sociaux de leur pays d’origine et appelé à un élan de solidarité internationale.
À Goma et Bukavu, les prix s’affichent en dollars, mais se paient en francs congolais. Ce qui semble être une simple conversion monétaire cache une réalité bien plus amère : celle d’un pouvoir d’achat en chute libre, victime d’un taux de change schizophrène. Bienvenue dans l’économie informelle des capitales du Nord et du Sud-Kivu, où 100 $ reçus via Mobile Money se transforment en une farce financière.
Au cœur du tumulte entrepreneurial qui façonne l’avenir économique du Sud-Kivu, une voix émerge avec force et conviction : celle de Jean Paul Lokumu, directeur provincial de l’Agence nationale de développement de l'entrepreneuriat congolais au Sud-Kivu. Lors de l'édition 2024 de l’Impact forum entrepreneurial, Lokumu a captivé son auditoire avec un message puissant : les innovations de l’Anadec sont là pour les petits budgets.
Dans le bouillonnement créatif du Cap, un studio tenu par un artiste congolais s’est imposé comme un acteur incontournable de la scène musicale locale. Un havre créatif qui repousse les frontières des genres et insuffle une nouvelle énergie à la musique de la ville.
Commentaires (0)