Après des années de calvaire, les habitants de Bukavu peuvent enfin relever la tête, ou du moins, éviter de baisser les yeux pour guetter les nids-de-poule qui peuplent leurs trajets pendant la saison des pluies. Un financement de la Banque mondiale a été mis à la disposition du Fonds social de la RDC pour, dans le cadre du projet STEP (Stabilisation de l'Est pour la paix), transformer cinq kilomètres de routes en terrain d’aisance.
75 personnes sont affectées par Kilomètre, soit 375 personnes dans l’ensemble, pour accomplir cette tâche parmi les 7 000 recrutées
A Kolwezi, la capitale du Lualaba, au sud de la RDC, un phénomène tragique se déroule sous nos yeux. Les habitations de certains quartiers, jadis symbole de prospérité et de vie, s’effacent progressivement du cadastre, chassées par l’avancée inexorable des mines.
Bukavu, ville d’espoirs suspendus, bruisse de murmures inquiets dans ses rues. Le week-end dernier, un épisode singulier s’est joué dans les coulisses des nouveaux maîtres : la Fédération des entreprises du Congo a remis un mémorandum aux autorités du M23, conditionnant toute reprise des activités économiques à Bukavu à des engagements clairs sur la sécurité et l’indemnisation des entreprises pillées. En clair, la balle est dans le camp des rebelles.
La Loi N°22/031 portant régime spécial de sécurité sociale des agents publics marque une nouvelle ère dans la protection sociale en République démocratique du Congo. Promulguée le 15 juillet 2022, cette loi résonne comme une véritable révolution, offrant à des milliers de fonctionnaires une sécurité sociale modernisée, alignée sur les normes internationales.
Malgré l’ingéniosité qui transforme les déchets plastiques en poubelles écologiques et en briques autobloquantes, la capitale congolaise continue de faire face à une pollution alarmante. Avec plus de 10 000 tonnes de déchets solides produits chaque jour et l’absence d’une politique de gestion intégrée de ces déchets, la ville peine à offrir un environnement sain à ses habitants.
Au cœur du Kongo Central, province située dans la partie ouest de la République démocratique du Congo, se cache un phénomène troublant : l'exploitation des cimetières. Jadis réservée exclusivement à l'Etat et aux ayants-droits fonciers, cette activité funeste est en train de devenir un véritable eldorado pour les privés. Mais à quel prix ?
L’Afrique ne se rêve plus, elle se construit. Le mois dernier, à l’ambassade de la RDC à Paris, une Afrique audacieuse a pris la parole. Sous le thème "La création des entreprises en Afrique par un appel à projet international", l’Entrepreneurial Africa Forum 2025 a mis en lumière les ambitions décomplexées de la diaspora africaine.
Alors que le président Tshisekedi entame son deuxième mandat, une étude révèle que 63% des répondants à un sondage anticipent une amélioration de leurs conditions de vie, témoignant d’une confiance en la capacité du gouvernement à stimuler la prospérité nationale.
Les banques sont closes, les Ong sont paralysées et les populations scrutent l’horizon avec inquiétude. Si l’argent ne fait pas le bonheur, son absence semble assurément semer le chaos au Sud-Kivu, cette province de l’est de la République démocratique du Congo.
Dans un pays où la farine de blé règne en impératrice importée, une femme a décidé de saborder cette monarchie culinaire. Son nom ? Marie-Claire Yandju, professeure de biologie moléculaire et spécialiste en technologie alimentaire et nutrition à l’Université de Kinshasa. Son arme secrète ? Le manioc. Oui, ce tubercule national, trop souvent relégué au statut d’accompagnement de fortune, se dresse désormais en alternative crédible face à l’hégémonie du blé.
Lundi 27 février, la Maison Blanche a appuyé sur le bouton pause. Le robinet de l’aide américaine se ferme. Fini les milliards de dollars qui irriguent les continents. La RDC, première bénéficiaire francophone en Afrique de cette manne, se retrouve en première ligne d’une crise qui pourrait dépasser les simples chiffres budgétaires.
Au Sud-Kivu, une transformation discrète mais profonde est en marche. Depuis janvier 2023, Primera Gold rebaptisée DRC Gold Trading SA, cherche à restructurer un secteur minier artisanal longtemps synonyme de chaos. Alors que la lumière s’affiche au bout du tunnel, le DG de l’entreprise, reconnu comme meilleur DG par la Société civile rénovée de la RDC, semble être devenu l’icône d’un avenir plus prometteur pour l’or du Sud-Kivu.
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